Agir pour la nature

Éco-contribution : l’engagement de la FDC35 sur le terrain

Les projets

FDC35

Préserver, connaître et partager la nature

La Fédération Départementale des Chasseurs
d’Ille-et-Vilaine s’engage, aux côtés de ses partenaires, dans des projets ambitieux en faveur de la biodiversité, de la connaissance des milieux naturels et de la sensibilisation du public.

Focus sur plusieurs actions emblématiques menées grâce à l’éco-contribution.

L’écocontribution : agir concrètement pour la biodiversité en Ille-et-Vilaine

Créé par la loi du 24 juillet 2019, le dispositif écocontribution permet à chaque chasseur de verser 5 € lors de la validation annuelle de son permis, complétés par 10 € apportés par l’Office français de la biodiversité (OFB). Depuis sa mise en place, ce mécanisme mobilise près de 15 millions d’euros par an pour financer des projets concrets de protection, restauration et gestion durable des milieux naturels sur tout le territoire.

En Ille-et-Vilaine, plusieurs projets ont été soutenus grâce à ce dispositif : ANIMA, pour la valorisation pédagogique du Marais Noir de Saint-Coulban ; BREANIM, pour un programme pédagogique départemental sur la faune sauvage ; Bretagne Zones Humides, pour des inventaires innovants des mares ; MarenBaie, pour le suivi GPS des anatidés dans la Baie du Mont-Saint-Michel ; et FB Montmuran 3, pour l’étude des déplacements du faisan en milieu bocager.

Ces initiatives permettent de mieux connaître la biodiversité, de restaurer et protéger les habitats, et de sensibiliser le public, tout en favorisant la coopération entre chasseurs, collectivités et services de l’État. Depuis 2019, ce dispositif a déjà permis de soutenir plus de 1 200 projets, restaurer 416 000 ha d’infrastructures agroécologiques, planter 1 750 km de haies, buissons et arbres, et mener 404 protocoles scientifiques pour approfondir nos connaissances sur la faune et ses milieux.

L’écocontribution illustre ainsi une action collective et concrète, au service de la nature et des territoires.

FB Montmuran 3 : le suivi du faisan en milieu bocager

Au sein du GIC de Montmuran, 45 faisans ont été capturés puis équipés de balises GPS.

Objectif : mieux comprendre leurs déplacements en milieu agricole bocager, leurs habitats clés, leurs zones de nidification et les causes potentielles de mortalité.

Ce projet offre de précieuses informations pour renforcer la gestion durable de l’espèce et la préservation du bocage, milieu emblématique du département.

Bretagne Zones Humides : moderniser les méthodes d’inventaire

L’objectif du projet était de tester en Bretagne l’utilisation de nasses pour les inventaires faunistiques des milieux aquatiques, en particulier les mares (invertébrés, amphibiens et poissons).

Dans un premier temps il a fallu former le personnel des Fédérations Bretonnes à la technique de pêche et à l’identification des taxons et ensuite déployer la méthode sur la région là où d’autres techniques d’échantillonnage avaient été essayées, en particulier dans les réserves naturelles régionales.

Les résultats ont été très convaincants, dépassant le nombre de capture des méthodes traditionnelles (AmphiCapt, pêche électrique, observation visuelle).

Fort de cette efficacité, cette méthode a obtenu de très bons résultats lors des inventaires de mares dans les nombreux Atlas de la Biodiversité Communale auxquels nous avons participés, enrichissant le nombre d’espèces nouvelles dans certain cas et avec parfois des espèces rares pour la région comme le triton crêté et le triton ponctué.

ANIMA : valoriser le Marais Noir de Saint-Coulban

Grâce à ce projet, un programme d’ouverture au public a été mis en place sur cette tourbière de 400 hectares. La première étape a consisté en l’élaboration d’un Schéma d’Intention Paysager, qui a permis de définir les usages des bâtiments d’accueil, les futurs cheminements accessibles librement au public, ainsi que les emplacements des observatoires et points de vue.

Une programmation d’animations pédagogiques a également été développée, à destination du grand public, des groupes scolaires et périscolaires. Axées sur des thématiques naturalistes et culturelles, ces animations permettent de sensibiliser chaque année environ 400 personnes, dont 250 enfants, à l’importance des zones humides.

BREANIM : un programme éducatif à l’échelle du département

Dans la continuité du programme pédagogique mené sur le Marais Noir de Saint-Coulban, une extension des activités proposées au grand public sera développée à l’échelle du département d’Ille-et-Vilaine.

Parallèlement, une refonte du programme pédagogique destiné aux animations scolaires à la Maison de la Chasse est prévue.

Ce nouveau programme s’articulera autour d’une thématique centrale : les animaux sauvages d’Ille-et-Vilaine et leurs milieux naturels.

MarenBaie : mieux comprendre la Baie du Mont-Saint-Michel

Attendu depuis longtemps par les chasseurs de gibier d’eau et les naturalistes, le projet MarenBaie vise à mieux comprendre le fonctionnement de la Baie du Mont-Saint-Michel pour les anatidés.

Pour ce faire, 30 sarcelles d’hiver et 30 canards siffleurs sont équipés de balises GPS afin de suivre leurs déplacements, de jour comme de nuit. L’objectif est double : savoir s’il existe des échanges quotidiens entre la Baie et les grands marais terrestres environnants, et évaluer si les aménagements réalisés depuis plus de trente ans par la FDC35 dans la Réserve de Chasse Maritime et au Marais Noir de Saint-Coulban remplissent bien leur rôle pour favoriser l’hivernage de ces deux espèces.

Grâce à ces données, le projet permet de mieux protéger et gérer ces habitats essentiels pour les oiseaux d’eau du territoire.

Un engagement fort pour la biodiversité

Ces projets illustrent l’engagement des chasseurs d’Ille-et-Vilaine en faveur :

  • de la préservation des milieux naturels,

  • de l’amélioration des connaissances scientifiques,

  • de la sensibilisation de tous les publics,

  • et d’une gestion durable de la faune sauvage.

Grâce aux éco-contributions, ces actions concrètes participent à la richesse écologique du territoire et au partage des connaissances naturalistes avec le plus grand nombre.