Les virus responsables de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) ont continué de circuler en Europe, notamment sur les façades nord et atlantique de la France depuis le printemps dernier. Comme les années précédentes, on observe de la mortalité estivale chez des laridés et des anatidés en France et dans plusieurs pays voisins.
Le 6 octobre, le premier foyer de la saison a été détecté dans un élevage de faisans du Pas-de-Calais, suivi par d’autres foyers en élevages et basses-cours en Seine-Maritime, Vendée, Loire-Atlantique et Charente-Maritime. Cette situation a conduit au passage du niveau de risque IAHP en faune sauvage
« modéré » le 15 octobre, qui va désormais passer au niveau « élevé » le 22 octobre.
⚠️ Mesures pour la chasse et la détention d’oiseaux :
- Transport des appelants « nomades » : autorisé pour les détenteurs de catégorie 1, au maximum 30 appelants par jour et par détenteur. Tous les appelants transportés doivent provenir du même lieu de détention.
- Utilisation des appelants « résidents » : autorisée pour les détenteurs de catégories 1, 2 et 3.
- Les appelants nomades et résidents ne doivent pas avoir de contact direct. Seuls les appelants nomades d’un unique détenteur peuvent être présents en plus des appelants résidents présents sur le site de chasse de façon permanente.
- Manipulation des appelants : seules la personne qui soigne les appelants résidents et le chasseur peuvent les approcher.
🦆 Lâchers de gibier à plumes :
- Phasianidés (perdrix, faisans, cailles) : autorisés sous conditions, avec examen clinique favorable par un vétérinaire dans le mois précédant le lâcher.
- Anatidés : lâchers interdits.
🧴 Mesures de biosécurité pour tous :
- Port de gants, lavage des mains, vaccination contre la grippe saisonnière.
- Déclaration annuelle obligatoire auprès de la FDC pour pouvoir chasser.
- Affichage et rappel des bonnes pratiques via le poster « Biosécurité à la chasse au gibier d’eau ».
🔍 Pourquoi c’est important :
La souche H5N1 présente un risque pour la faune, les élevages et un potentiel zoonotique. Le passage du virus aux mammifères et à l’Homme aux États-Unis illustre le risque potentiel. La vigilance des chasseurs est essentielle pour limiter la propagation.
Continuez à signaler les oiseaux trouvés morts dans la nature dans le cadre du réseau Sagir renforcé.




